Le grand retour du lait : ou comment relancer la lactation sans craquer ?

On pensait avoir tiré un trait sur le tire-lait, les coussinets et les t-shirts tachés… puis on s’est surprise à regretter nos vêtements d’allaitement. Car il faut le souligner, le confort, l'endurance en machine et le style des créations Milk Away sont difficiles à oublier et méritent une médaille. On s’était dit, décidée ou forcée (la santé impose parfois des choix compliqués) : “C’est bon, le lait c’est du passé.” Et puis un jour, bam ! Une envie. Une nostalgie. Un bébé qui réclame le sein comme un gourmet réclame un expresso. Et nous voilà à Googler “relactation : est-ce que c’est fou ou faisable ?” à 2 h du matin. 

Spoiler : c’est faisable. Et un peu fou aussi. Mais on adore les défis, non ?

1. La relactation ou l’art du come-back hormonal

La relactation, c’est quand on décide de relancer la production de lait après une pause. Que ce soit trois jours, trois semaines ou trois mois plus tard. Et la bonne nouvelle, c’est que notre corps est plus coopératif qu’on le croit. Il suffit de le convaincre gentiment (mais fermement) que, oui, c’est reparti. Selon la La Leche League International, 70 à 75 % des femmes qui s’y remettent arrivent à relancer au moins une partie de leur production. Ce n’est pas de la magie, c’est de la persévérance hormonale.

2. Pourquoi on replonge (alors qu’on jurait ne plus jamais le faire)

Les raisons sont multiples et toutes valables :
- On a retrouvé la santé et l’envie d’allaiter
– Bébé n’aime pas la formule (et nous, on n’aime pas la gaspiller).
– Le lien manque (oui, on est sentimentales, et alors ?).
– On s’est senties mieux, plus prêtes, plus zen.
– Ou simplement : on s’est souvenues que le lait maternel, c’est gratuit et zéro déchet. Et que ça, c’est rare en 2025.

    Bref, relacter, c’est un peu comme re-télécharger une appli qu’on avait supprimée : on sait que c’est chronophage, mais on y revient quand même.

    3. Comment on relance la machine (sans trop se compliquer la vie)

    - On stimule, on stimule, et devinez quoi ? On stimule. La clé, c’est la fréquence. Le lait ne revient pas par bonne volonté, mais par signal biologique. Donc on tète, on tire, on masse, on répète. L’idéal : 8 à 10 stimulations par jour. Oui, on sait, c’est plus qu’un abonnement fitness.

    Quand bébé ne veut pas téter, on sort le tire-lait. Même s’il fait un bruit de robot asthmatique, on lui pardonne.

    - Le peau à peau ou la méthode câlin-thérapie

    C’est simple, doux et scientifiquement validé. On colle bébé contre soi (sans téléphone, sans Slack, sans stress). L’ocytocine fait le reste.

    - Les aides naturelles : Fenugrec, tisanes “galactogènes”, bière sans alcool (oui, ça existe), rien de miraculeux mais parfois un petit coup de pouce moral. Disons que ça fait partie du rituel : on boit, on croit, on relacte.

    4. Ce qu’on aurait aimé savoir avant

    - C’est long. Très long. Relacter, c’est un peu comme une série Netflix : on ne voit pas les résultats avant l’épisode 5. Il faut 2 à 6 semaines pour que la production revienne vraiment. Patience, persévérance et playlist relaxante recommandées.

    - Ce n’est pas tout ou rien. Même quelques millilitres, c’est déjà une victoire. On n’a pas besoin d’un débit de barista pour que ça compte. Chaque goutte de lait maternel est une mini potion magique pleine d’anticorps et d’amour concentré.

    - On a le droit d’en avoir marre. Oui, on va douter. Oui, on va râler. Oui, on va se dire “mais pourquoi je fais ça ?”. Et c’est normal. Ce n’est pas une compétition. C’est juste un projet un peu fou, mené par une femme déterminée (nous).

    5. Les techniques de pros (et quelques astuces de survie)

    • Le DAL (dispositif d’aide à la lactation) : un petit tube qui fait passer du lait pendant la tétée, pour que bébé reste motivé. Ingénieux, un peu galère à installer, mais efficace.
    • Dormir avec bébé : pas obligatoire, mais la proximité aide (et parfois, on s’endort avant lui, c’est bonus).
    • Regarder une photo de bébé pendant le tirage : ça stimule la lactation et évite de scroller sur LinkedIn.
    • Faire appel à une consultante en lactation : parce qu’à un moment, il faut une pro.

    6. Le style : parce qu’on a le droit d’être fatiguée, pas négligée

    Relacter, c’est déjà sport. Pas besoin en plus de se battre avec un t-shirt rigide, mal conçu et peu pratique ou un soutien-gorge impossible à dégrafer. C’est là que Milk Away entre en scène. Des vêtements d’allaitement chics, confortables, discrets avec des ouvertures invisibles et des tissus qui respirent (nous aussi, parfois). On peut relacter en tenue confo ou en robe élégante, sans avoir l’air d’avoir dormi trois heures. Et franchement, quand on relance une production de lait, on mérite bien d’avoir une garde-robe au top : belle et fonctionnelle.

    7. Le mental (et les snacks)

    Oui, il faut du courage. Oui, il faut du chocolat. Certaines journées, on aura envie de tout arrêter. D’autres, on sera fières comme jamais. La vérité : la relactation, c’est un ascenseur émotionnel sans bouton “pause”. Mais c’est aussi un acte de foi, de tendresse et de patience.
    Et si, au final, on réussit à donner ne serait-ce qu’un peu de lait ou juste à retrouver ce lien, c’est déjà énorme.

    Au début, on hésite. On se demande si on est prêtes. On se dit qu’on n’a plus l’énergie. Puis on se lance, maladroitement, et ça revient : le contact, la confiance, la magie. Avec quelques rires, un peu de chaos et beaucoup d’amour liquide. Alors on enfile notre top Milk Away, on se prépare une tisane au fenugrec, on branche le tire-lait et on se dit : “Ok, let’s milk again.”

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    @crédit photos: Unsplash - Ana Curcan