Femmes enceintes et allaitantes : comment profiter des repas des fêtes de fin d’année ?

Noël et le Nouvel An ne sont plus très loin et, comme tout le monde, vous avez envie de profiter des fêtes et vous avez bien raison ! Déjà que la grossesse et le post-partum ne sont pas des sinécures, pas de raison de se priver de bons moments en famille ou entre amis. Pour rappel, ceci vaut surtout pour l’entourage, être enceinte ou allaiter n’est pas une maladie. Il suffit juste de quelques ajustements pour éviter les inconforts digestifs, tant à vous-même qu’à bébé. Le point avec Nutrimom, une experte de l’alimentation liée à la maternité.

Derrière Nutrimom, on retrouve Anouchka Dehalleux qui s’est rendue compte que bien trop souvent, les femmes négligent à leur insu l’impact de l’alimentation sur leur santé et plus précisément sur le développement et la croissance, y compris in-utero, du bébé. On rabâche sans cesse aux futures mamans ce qu’elles ne peuvent pas manger mais on ne les conseille jamais, ou très peu, sur ce qui est bon pour elle et leur progéniture. Anouchka a donc créé Nutrimom pour les guider et leur simplifier le quotidien (exit charge mentale !) en cuisinant pour elles des petits plats (sucrés et salés) bons en goût et en nutriments essentiels. Et en parlant de charge mentale, on vous invite à découvrir notre articles sur les 10 cadeaux géniaux à faire à une jeune maman.

Découvrez les formules qu’elle propose et laissez-vous tenter par ces délices. Nutrimomfood.be

 Que manger et boire enceinte ou allaitante ?

Pour commencer, il y a une différence entre être enceinte ou allaitante. Si vous êtes les deux en même temps … une tisane et au lit ! Non, on rigole mais forcément la fête sera moins folle.

Pour allaiter durant les fêtes (et partout, tout le temps), rien de mieux que les vêtements stylés et ultra confortables imaginés par Milk Away. Pour les fêtes, on ne peut que vous recommander de craquer pour leur emblématique petite robe noire tellement chic.

 Un petit apéro

Si vous êtes enceinte, on vous conseille de vous abstenir de consommer de l’alcool. D’autant plus qu’il existe de plus en plus de boissons lactofermentées non-alcoolisées et super gouteuses, comme le kéfir ou le kombucha riches en probiotiques excellents pour le corps et le foetus qui vous feront oublier que vous serez toujours sobre passé minuit. Les avantages sont nombreux : pas de gueule de bois, pas de risque au volant mais c’est vrai que vous n’aurez aucune excuse pour justifier votre façon de danser non plus. Pour des questions de digestion, on vous conseille d’en boire maximum trois. L’excès, même des bonnes choses, n’étant jamais bon. Oui, on sait, la vie n’est pas fun. Vous vous imaginiez déjà vous prendre une tamponne aux probiotiques mais non, il vaut mieux éviter.

crédit : Unsplash - Logan Weaver

La recette d’apéro au kéfir de Nutrimom : 

Ingrédients :

  • 1cuillère à soupe de grains de kéfir (se trouve en magasin bio)
  • 1 litre d’eau de source peu minéralisée
  • 1cuillère à soupe de sucre blond bio
  • 1 datte séchée bio
  • 2-3 rondelles de citron bio

Matos :

  • 1 bocal en verre (à stériliser dans l’eau bouillante)
  • 1 tissu propre
  • 1 élastique
  • 1 passoire en nylon
  • 1 bouteille de verre (à stériliser)
  • 1 entonnoir
  • 1 cuillère en inox

Instructions :

Mettre la cuillère à soupe de grain de kéfir dans le bocal, ajoutez 1 litre d’eau, la cuillère à soupe  de sucre blond, la datte et une rondelle de citron puis couvrir d’un carré de tissu et fixer avec un élastique, laisser fermer 24h à température ambiante. Soit vous ne faites qu’une fermentation et votre boisson sera moins pétillante soit vous refaites une 2e fermentation.

Dans ce cas, placer un entonnoir et une passoire au-dessus de la bouteille et verser votre kéfir de fruits obtenu avec la 1er fermentation.

Récupérer ensuite les grains pour la prochaine fermentation sans les laver fermer la bouteille et laisser à nouveau fermenter 24 à 48h à température ambiante, ou à basse température pour augmenter le pétillant de votre boisson.

Vous pouvez l’aromatiser avec des fruits séchés, des épices ou des plantes… Faites place à votre créativité…

Une fois fini, placer ensuite votre bouteille au réfrigérateur pour ralentir la fermentation et consommez dans les 3 jours après ouverture.

Bonne expérience … et bonne dégustation !

Si vous allaiter, l’alcool n’est pas totalement proscrit. Une coupe ou deux sont permises. Il faut retenir que la quantité d’alcool sera la même dans le sang que dans le lait mais qu’elle se filtre plus vite dans le lait. Deux options s’offrent à vous, soit vous tirez au préalable votre lait pour la soirée et la nuit et vous le donnez au biberon à votre bébé, soit vous consommez votre verre d’alcool à la fin ou juste après la dernière tétée (d'où l'importance de s'offrir des vêtements d'allaitement bien pensés !). Histoire d’espacer de deux à trois heures le moment de la consommation d’alcool avec la prochaine tétée.

Des repas fractionnés

Concernant la nourriture, à nouveau, il faut faire la différence entre être enceinte ou allaiter. Enceinte, si vous n’êtes pas immunisée contre la toxoplasmose, il faudra éviter tout ce qui est cru ou mi-cuit tant en viande (tataki, carpaccio, américain, foie gras, etc.) qu’en poisson (huîtres, sushi et sashimi, etc.) faire l’impasse sur les fromages non pasteurisés et les desserts à base d’oeufs crus également. Quand aux légumes crus, assurez-vous qu’ils soient parfaitement lavés. Et si vous êtes sujette au diabète de grossesse, va falloir y aller mollo sur la bûche. Mais pas que car malheureusement, le sucre se cache dans tout, y compris les pâtes, le pain, etc.

Allaitante, pas de soucis avec ces produits, vous êtes libérée, délivrée car les éventuelles bactéries ne passent pas dans le lait ! 

De façon générale, éviter de manger de trop grandes quantités en une fois. L’idéal pour survivre au marathon des fêtes sans nausées de grossesse ou  problème digestif chez vous ou bébé c’est en fractionnant les repas, c’est-à-dire en mangeant de plus petites quantités mais plus souvent sur la journée, et d’éviter les excès de gras et de sucres (mais ça, ça vaut pour tous les repas dans la vie en général). Un allaitement n’est pas l’autre mais il est évident que si vous avez l’habitude de faire attention à votre alimentation et que soudain vous consommez pendant quelques jours des produits trop riches, trop acides, trop épicés votre corps mais aussi votre bébé (puisque tout passe dans le lait maternel) ne vont pas aimer. Vous risquez de lui provoquer du reflux, un reflux de téter si le gout du lait n’est plus le même et d’occasionner des pleurs d’inconfort et donc de passer de très mauvaises nuits. L’idéal est donc d’anticiper et de prévoir du lait en remplacement. Si votre bébé a des intolérances alimentaires sachez que des traces peuvent se trouver dans le lait jusqu’à une semaine après l’ingestion …

Le bon plan est de recevoir chez soi. Vous êtes alors maitresse du repas et vous pouvez facilement y glisser des aliments galactogène (c’est-à-dire qui favorise la production de lait) comme : le fenouil, les amandes, les noix de cajou, le cumin, la levure de bière, etc. On essaie de faire la part belle aux légumes en tout genre.

Des boissons digestives pour se préparer

Pour limiter les inconforts digestifs, vous pouvez également consommée de l’eau infusée au gingembre ou au citron. Il existe également des tisanes digestives, souvent aux épices chaudes comme la cannelle, toutes prêtes sur le marché (choisissez-les bio). La clé c’est l’hydratation. Boire régulièrement permet au corps de fonctionner de manière optimale mais aussi de réduire les ballonnements et de limiter les fringales puisque boire en suffisance joue sur l’effet de satiété. On évitera ainsi de se ruer comme un gosse sur les apéros … 

Un bouillon pour se soulager

Enceinte ou allaitante, le vrai bouillon de poule (on entend par là celui fait avec une carcasse qui a mijotée pendant des heures) est un vrai remède de grand-mère super efficace car super riche en collagène et donc hydratant et revitalisant. Le top les lendemains de fêtes ou après un excès alimentaire. En effet, enceinte ou allaitante, il est fortement déconseillé de ne pas s’alimenter même si vous n’avez pas faim ou mal au ventre. 

Le plus important à retenir et le meilleur conseil que l’on puisse vous donnez restera de vous écouter, vous, votre corps et votre bébé et de vous faire confiance. Et même si l'envie de festoyer jusqu'à pas d'heure est très tentant, ne négliger pas vos heures de sommeil. C'est tellement précieux le sommeil ... #paroledejeunemaman

Passez de belles fêtes les Super WoMUM ! 

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crédit photo d'illustration : Unsplash - Jed Owen