Quels sont les critères d’un bon vêtement d’allaitement ?
Qui de mieux que la boss de Milk Away, Aurélie Nickmans, pour nous parler de vêtements d’allaitement tendance et durables. Interview.
Avant la création de Milk Away, avais-tu une connaissance de l’industrie du textile ?
Non, absolument pas ! Tout est nouveau pour moi dans cette aventure. C’est un véritable challenge. Malgré le fait que je vienne d’une famille d’entrepreneurs, je ne m’imaginais pas me lancer à mon compte. Lorsque j’ai rencontré John, j’ai très vite compris qu’on allait beaucoup bouger, voyager et s’expatrier aussi. J’avais à coeur de me créer un job, un projet, qui pourrait voyager avec moi et me rendre autonome. Je suis quelqu’un d’actif, je ne m’imagine pas ne rien faire. Je voulais mettre sur pied un projet pour moi, pour ne jamais me retrouver sans rien. Ensuite, il y a eu la naissance de Doug, notre fils, et enfin l’idée m’est venue. Mon constat personnel était que je ne trouvais pas sur le marché des vêtements d’allaitement qui correspondent à mon style, à la qualité que je recherchais et à mes valeurs. Et Milk Away à vu le jour.
Qu’est-ce qui fait le succès de Milk Away ?
Ce projet je l’ai monté avec mes tripes. Tout mon coeur. Je me découvre en tant qu’entrepreneure et jeune maman. Ce n’est pas tous les jours évident. J’apprends beaucoup, je travaille beaucoup mais je suis vraiment passionnée par le projet. J’y crois à fond. Je suis aussi consciente que je ne sais pas tout faire, je n’ai pas les compétences dans tout donc je me suis entourée d’une super équipe, de plein de talents, et ça fait toute la différence.
En quoi les vêtements d’allaitement Milk Away se différencient de la concurrence ?
Par deux aspects principalement. Quand j’ai lancé ma propre marque c’était parce que j’avais constaté un manque sur le marché. Des vêtements d’allaitement, il en existe, de plusieurs marques, mais j’ai chaque fois été déçue par les coupes et la qualité. Les vêtements étaient trop looses, je ne me sentais pas jolie, pas mise en valeur et les tissus ne tenait pas au lavage, les couleurs se délavaient, les tissus se déformaient. J’avais le sentiment de jeter mon argent par les fenêtres et de sur-consommer. Les vêtements Milk Away sont pensés comme des intemporels, on a des sweats, des tshirts, quelques robes, les motifs et coloris pourront varier en fonction des saisons mais les coupes sont pensées pour être toujours à la mode, confortables et super pratiques. Je voulais des basiques stylés. L’autre point essentiel est l’impact environnemental de Milk Away. Encore aujourd’hui, peu de marques de vêtements d’allaitement s’engage dans cette démarche. Je voulais une chaine de production européenne, je voulais des tissus certifiés, je voulais produire des vêtements de qualité, qui passent les modes et le temps, des vêtements que l’on garde et que l’on porte même une fois l’allaitement terminé. J'ai essayé de penser à tous les aspects, jusqu'au packaging sans plastique. Une façon de moins jeter, de moins consommer. Cet aspect-là différencie vraiment Milk Away de la concurrence. Sans parler des noms sympas des créations qui sont un clin d'oeil humoristique à la maternité en général.
Il y a aussi les tirettes quasi invisibles qui font toute la différence.
Effectivement, puisque l’objectif des vêtements Milk Away est d’avoir une seconde vie après l’allaitement, il fallait que les coupes soient adaptées et les tirettes invisibles. Les gens ne s’imaginent pas les heures de travail, les innombrables tests qu’il a fallu pour arriver à ce résultat. Les tirettes sont positionnée sur les coutures et donc quasi invisibles. L’astuce est que pour rendre l’allaitement facile malgré tout, sans devoir se contorsionner ou se dénuder si l’on en a pas l’envie, ce sont les coutures qui ont été avancées et les tirettes allongées. Je suis vraiment fière du résultat. Les vêtements Milk Away se portent pendant l’allaitement et même après. L’investissement en vaut donc la chandelle.
Quel est le coût d’un vêtement Milk Away ?
La question du prix fait toujours débat même si heureusement les mentalités et les habitudes de consommation changent. Oui, mes créations sont plus chères que de la fast-fashion. Il n’y a pas de secrets. J’ai fait le pari de m’adresser à des consommatrices et consommateurs éclairés, conscients des enjeux actuels et désireux de changer les choses. Le débardeur est à 45 € et le hoodie à 120 €. C’est le juste prix d’une véritable éthique de production. C’est le prix de la rémunération du travail des ouvriers textiles, c’est le prix des tissus certifiés, des finitions de qualité, de détails brodés, c’est le prix de la production en Europe et de la conséquence de la flambée des prix du textile de ces derniers mois. Notre démarche a été de créer les vêtements que l'on voulait. Le prix juste a été calculé ensuite. De plus en plus de personnes le comprennent. On va dans le bon sens.
Les critères essentiels d’un bon vêtement d’allaitement selon toi ?
Une coupe bien pensée créée par des passionnés, des tirettes pratiques, bien placées et invisibles, un tissu de qualité qui résiste au temps, une production éthique qui limite son impact écologique et évidemment, en provenance d’une marque belge (rires !).
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